jeudi 29 septembre 2011

Administration et pragmatisme ...

Bonjour à tous,

Un collègue me raconte une de ces dernières mésaventures avec l'administration de notre beau pays. Originaire d'un pays étranger, naturalisé depuis, il suit la procédure administrative pour que sa femme bénéficie d'une carte de séjour. Il connait bien la procédure pour l'avoir longuement pratiqué dans le passé.

Mardi, il a pris une journée de congé pour accompagner sa femme à la préfecture pour obtenir le précieux document. Ils ont une petite fille depuis peu donc c'est plus facile à deux. Ils arrivent très tôt pour être bien placé dans la file d'atente. Ils attendent leur tour tranquillement. Elle s'occupe du bébé dans des conditions qu'on imagine loin d'être des plus faciles pour elle et l'enfant. Les heures s'écoulent tranquillement à mesure que la file progresse doucement. Au bout d'un moment, c'est enfin leur tour. Il présente le dossier. L'employé lui répond : désolé monsieur, aujourd'hui on ne traite que les cartes de séjour qui arrivent à expiration aujourd'hui. Mon collègue est tout simplement abasourdi. Il reprend son dossier et rentre à la maison avec femme et enfant. Il vient de passer des heures à la préfecture, il a pris un jour de congé pour rien et va devoir recommencer. Il s'y est pris à temps, donc sa femme n'est pas encore dans l'illégalité, il lui reste du temps. C'est mieux d'être prudent en cas de refus du dossier.

Mercredi matin, il me raconte sa mésaventure. J'en suis étourdie moi aussi. D'un point de vue humain, faire perdre du temps aux gens m'énerve. Il aurait suffit d'une pancarte accrochée au-dessus du bureau pour expliquer la règle du jour et des dizaines d'heures des tous ces gens auraient été mieux utilisées. Quand à l'employé de la préfecture, il aurait perdu moins de temps à refuser des dossiers et aurait peu traiter des dossiers pertinents. Dans mon métier, on appelle ça de l'efficacité, on peut même la quantifier. M'enfin, les voies de l'administration sont ...

Ce matin, il y retourne avec femme et enfant. Ils patientent encore une fois. Au bout de plusieurs heures, un employé signale qu'il ne traitera pas les dossiers au-delà de telle personne. Ouf il sera le dernier dossier ! Quelque part, c'est presque une victoire. Sa femme revient avec le précieux document sans avoir été dans l'illégalité. Mais pour les gens qui sont au-delà de la limite, ils devront revenir ...

De retour au travail, il me raconte son aventure. Il est content, elle est tranquille pour quelque temps.

Il me reste un triste constat et une question : Comment est-ce possible d'en arriver là ?

Ciao,

jeudi 22 septembre 2011

La force des réseaux sociaux

Salut,

Triste constat, ces derniers jours. Pour inviter un ami sur Google Music, je me vois obliger de lui demander son mail via Google+, je me fais aussitôt huer d'avoir perdu son mail. Non, non, c'était juste de la paresse.

La force des réseaux sociaux, je passe mon temps à discuter avec mes amis via les réseaux sociaux. Et je m'aperçois que mon carnet d'adresses n'est pas très rempli par rapport aux cercles, amis FB et autres contacts Viadeo, LinkedIn et j'en oublie.

Quel monde bizarre, ces réseaux sont faits pour rapprocher les gens. De certains, voire même beaucoup, je n'ai que les réseaux sociaux, pas de mail, adresse postale ou téléphone. Pourtant, je suis encore loin de la vie en ermite.

Je vais méditer tout ça avec Morphée.

A+,

dimanche 11 septembre 2011

Irlande : breakfast

Hi,

Il faut quand même que je finisse la série avec un billet sur le petit-déj. J'ai une étiquette à défendre !

Un petit-déj en Irlande c'est 5 éléments.
1. un jus de fruit : orange, pamplemousse ou pomme suivant les endroits
2. céréales variées. Elles sont moins sucrées que celles qu'on trouve en France.
3. un choix parmi les 5 éléments suivants
  • a."Traditional Full Irish Breakfast" : Bacon, Sausage, Black & White Pudding, Egg, Tomato, toasts. Le "black & white pudding", il faut l'avoir testé au moins une fois.
  • b. Smoked Salmon & Scrambled Egg, toasts. Très spécial, le saumon est très bon surtout dans la baie de Dingle. Il est moins salé qu'en France.
  • c. Scrambled Egg & Beans, toasts
  • d. Boiled / Poached Egg, toasts
  • e. Porridge : céréales préparées avec du lait chaud sucré. Si vous retenez cette option, c'est mieux d'éviter les céréales justes avant car c'est très consistant. Le porridge peut être agrémenté d'un peu de Baileys.
Tout ce ceci, sauf le porridge, peut être servi avec des "Backed beans" supplémentaires. Humm tôt le matin des haricots blancs cuisinés.
4. Thé, café, tisane ou chocolat
5. Toasts, beurre, confiture et "home made brown bread". c'est un pain complet maison souvent réalisé à la machine à pain. Je les soupçonne de mettre du beurre dans la pâte à pain.
6. Fruit & Yogurt (optionel)

Les meilleurs breakfasts étaient à Rush Lake House et à Ceann Sibeal.

Après tout ça, un peu d'exercice dans la montagne s'impose.

Enjoy,

mercredi 7 septembre 2011

Irlande : music

Hi,

A la remarque enjouée de G4rF dans le billet je me vois obligée de reconnaitre qu'il y a pas mal d'articles de bouffe sur ce blog. Mais ça ne choque personne.
Pour le liquide, la Guinness, c'est pas mal. Il y a tout dans le même verre : à boire et à manger, tellement que le liquide est épais.

La zic Irish, c'est souvent pour les pieds ou les oreilles mais rarement en même temps. Sur le net, on trouve beaucoup de versions instrumentales et des vidéos de zic pour les pieds. D'ailleurs la version instrumentale irait très bien avec la zen tv de mon Dahu. En cherchant un peu plus, on trouve des petites perles, en voici quelques unes :
- "Irish stew" lyrics & video
- "A walk in the Irish Rain" lyrics & accords & extrait
- "Irish rain" lyrics & extrait
- "Rainbow's End" extrait

See you,

mardi 6 septembre 2011

Irlande : Mount Brandon

Hi,

Dernière randonnée prévue par notre descriptif. Le beau temps est toujours présent, les Irlandais trouvent que nous sommes très chanceux.

Nous quittons avec beaucoup d'amertume le B&B Ceann Sibeal persuadés que le suivant et dernier ne serra probablement pas aussi bien que celui ci tellement notre hôtesse étaient gentille et accueillante.

L'itinéraire démarre doucement au milieu des moutons dans un terrain détrempé, c'est devenu habituel. On monte, on monte, on a toujours l'impression d'arriver au fameux col mentionné dans le descriptif, mais non il faut monter encore. C'est toute la joie des balades en montagne en Irlande ou ailleurs !

Sur le versant en face, des bergers aidés d'au moins 2 chiens rassemblent un troupeau de moutons. C'est impressionnant de voir les chiens travailler, ils n'oublient pas un mouton, parcourent de grandes distances rapidement, le troupeau est mené efficacement. En quelques dizaines de minutes, le parc de plusieurs dizaines d'hectares très pentu est vidé de ces moutons. Tout ce petit monde transite par plusieurs parcs avant de disparaitre de notre vue.

On arrive enfin au col, la vue sur la vallée qui nous étaient cachée est magnifique, le versant qui descend et qui se termine par une immense plage de sable. Un delta d'une rivière au loin. C'est magique, photo 95 sur Picasa.

On cherche un coin presque abrité pour déjeuner.

On continue à monter, un nuage passe le col. On continue de monter sur un petit chemin de crête, la vue est vertigineuse. Quelques moutons vont jusqu'au sommêt, l'herbe doit être meilleure en haut.
On accède au sommêt avec une vue à 360° qui porte à des dizaines de kilomètres. C'est juste magnifique.

Pause chocolat Cadbury, photo de rigueur et c'est reparti.

La descente a lieu sur la face sud. Beaucoup de locaux montent et descendent par la face sud. C'est vrai que c'est plus joli et moins difficile.
Tout le sentier est ponctué de croix. Il y en a 12 en tout, la 12ème est au sommêt.

Tout l'itinéraire est balisé. C'est très rare, l'Irlande est un paradis pour randonneur modèle débrouillé avec repérage à la boussole, au pif ou à n'importe quel point de repère.

La dernière randonnée du séjour est de loin la plus jolie et offre un bon résumé du séjour : montagne, soleil, risque de pluie, nuage, pluie, vue, moutons, locaux toujours souriants et agréables.

Mon Dahu arrive bien avant moi en bas. On doit retrouver au pub, qui sera notre prochain hébergement, ce n'est pas une blague. Il a la gentillesse de m'épargner 2 bons kilomètres, c'est sympa pour ma cheville en vrac.



En route vers le fameux pub, mon Dahu est allé récupérer la voiture et vient à ma rencontre.

On prend la chambre au pub. La chambre est immense. On y passera les 2 dernières nuits du séjour.

Les photos sont sur Picasa, numéro 89 à 110.

Si vous passez dans le coin, allez voir le coucher de soleil au Old Pier, accessoirement c'est aussi un très bon restaurant.

Enjoy,

Informaticiens en devenir après 2012 ?

Bonjour,

Septembre, c'est le temps de la rentrée des classes. Celle-ci a quelque chose d'intéressant et qui mérite d'être suivi. Elle met en oeuvre la réforme du lycée. Parmi tous les points de la réforme, certains élèves de terminale en 2012 auront droit à un enseignement d'informatique selon leur choix parmi d'autres spécialités.

Les intitulés des cours dans le programme sont intéressants. A raison de 2h par semaine, ils termineront l'année avec une bonne introduction au mieux. "Fin du chapitre introductif" à la fin du trimestre, référence à un cours d'algorithmique pour les n'Esiaux et les informaticiens issus de la fac de Nancy.

Pas un mot sur les licences, l'open source, le nuage. D'une manière plus générale, si on pouvait en profiter pour leur expliquer l'intérêt des licences, ça ne serait pas un mal.

M'enfin, si ça les arme un peu plus pour la suite, pourquoi pas.

Tchô,

dimanche 4 septembre 2011

Irlande : mount Eagle

Hi,

Dans le billet, je vous racontais le passage de la Conor Pass. Qui dit col, dit chemise (hep, je t'ai vu toi là-bas au fond avec les lunettes). Bon qui dit col, dit montagne. Donc les Dahus y vont faire un tour.

En plus, comme le dit notre charmante hôtesse, "it will be a beautiful day". Un jour de beau, ce n'est pas souvent, il faut en profiter. On prépare les sandwichs, au "smoked salmon". L'appareil photo, la carte et la boussole sont  dans le sac et c'est parti.

Le circuit n'est pas compliqué, il faut monter, regarder la vue et redescendre par l'autre côté.

A mi-hauteur, un petit étang est parfait pour déjeuner. Difficile de repartir tellement il y a de sujets de photos. Un groupe de locaux nous double et monte droit dans la montagne. Je n'arrive pas à les comprendre, à chaque fois c'est pareil, s'il y a un moyen de monter en lacets, ils préfèrent monter droit dans la pente. C'est un peu comme s'ils voulaient arriver plus vite en haut pour éviter la pluie.

On continue à monter. Depuis le temps qu'on randonne, je ne vous ai pas encore expliqué la végétation des lieux. C'est simple, pas de forêt. Que des lieux humides. Le sol est toujours saturé d'eau, même au sommêt du mont Eagle. Quand l'herbe est verte, elle est saturée d'un peu d'eau, si l'herbe est rouge, c'est de l'eau stagnante. Attention aux mauvaises surprises. Ce n'est jamais bien profond, au pire la chaussure est mouillée. Le papier journal fera son travail en rentrant pour sécher les chaussures. Avec 2 jours de beau temps consécutifs et sur les versants sud, l'herbe commence seulement à sécher. Les paillassons du sud de la France sont loin.

Au fur et à mesure de la montée, le payasage change car on tourne autour de la montagne. Normal pour des Dahus.

Arrivés en haut, les photos s'imposent d'elles et la pause Cadbury aussi.

On redescend, et comme d'habitude, on perd le chemin pour aller se promener dans un champ de moutons. On longe la clôture jusqu'à récupérer le chemin un peu plus bas.

La journée a été très belle, le coucher de soleil est propice à quelques photos.

Les photos sont toujours sur Picasa, numéros à 66 à 87 et 111 à 118.

See you,

Tzatziki au petit suisse

Bonjour,

Dans le billet, je donnais une recette de Tzatziki. En voici une variante, remplacer le fromage blanc par des petits suisses. C'est légèrement différent mais très bien aussi.

Court et efficace ce billet :-)

Tchô,

vendredi 2 septembre 2011

Irlande : pub food or restaurant

Hello,

G4rF a qualifié ce blog comme comestible alors au moins pour lui faire honneur, je dois poster une bafouille sur la cuisine irlandaise.

Etant hébergés en Bed and Breakfast, pour manger le soir et à midi, c'est débrouille. Excellente occasion d'améliorer son anglais.

Pour le midi, certains B&B préparent très gentiment un sandwich. C'est le cas du premier et du 3ème B&B. Mais ce n'est pas une de leurs obligations, c'est plus leur sens de l'accueil à l'oeuvre. Pour certains, c'est une seconde nature.
L'autre option, c'est de faire les courses à la superette du coin à condition d'être dans une petite ville. Doolin c'est plutôt un petit village mais on y trouve quand même un faiseur de sandwichs, référence à H2G2.

Pour le soir, deux options, pub food ou restaurant avec un précieux allié "Le guide du routard". C'est d'ailleurs un moyen de repérer un Frenchy. Pour répérer nos compatriotes, c'est facile :
  1. ils/elles parlent forts
  2. ils/elles ont un accent inimitable
  3. ils/elles ont le fameux guide en main
  4. ils/elles ont des vêtements/sacs Qu.ch.
D'ailleurs, on a un routard Irlande 2011 qui va s'ennuyer dans la bibliothèque. Alors si on n'a pas réussi à vous décourager d'y aller, on vous le passer volontiers, un guide reste valable au moins 2 ans.

Pour les restaurants, on arrive assez vite à la catégorie de restaurant français type gastronomique raisonnable. Les vins français sont représentés équitablement avec ceux des autres pays. Et c'est tant mieux, on peut enfin facilement en goûter d'autres.
 
Pour le pub food, c'est autre chose.
Habituellement le pub ce n'est pas fait pour y manger, mais ils se sont adaptés à la clientèle. La carte classique d'un pub visité c'est : soupe de légumes, chowder (soupe avec des morceaux de poisson), hamburger maison + frites, entrecôte + frites, irish stew, beef stew (variante du irish stew avec du boeuf), fish and chips (poisson pané façon beignet et frites), salade de crabe. En général, il est possible de demander gentiment des légumes à la place des frites. Le tout est copieusement servi pour un prix très raisonnable.


Un vrai pub digne de ce nom c'est un bar, une petite salle, une ambiance cosy dont les Irlandais ont le secret. En France l'endroit est rare. A la pression, on trouve :
Guinness
Smithwick's
Murphy's
Carlsberg
Heineken
Bulmer's (plus rare)

L'intérêt du pub, c'est d'y cotoyer des locaux. Le top, c'est quand il se mettent à faire de la musique traditionnelle. C'est magique de les entendre. Et le top du top c'est quand ils chantent des chants traditionnels, parce que même dans les chansons il pleut.

Cheers,

jeudi 1 septembre 2011

Irlande : la Conor Pass

Hello,

Déjà trois nuits à Doolin, il est temps de bouger pour découvrir un autre lieu. Content de quitter ce B&B avec son hôtesse, "just polite" comme les Irlandais aiment le dire, en français on dirait "cordiale". Le prochain hébergement est proche de Dingle.

Le matin, vu qu'il pleut suffisament pour ne pas mouiller un Dahu, c'est lessive et Doolin Cave. Pour l'histoire de ce moment mémorable, c'est par ici.


L'après-midi, il fait beau entre les averses. On va voir les falaises de Moher. De toutes façon, vu le programme c'est maintenant ou jamais. Alors tant pis si on prend l'eau. Pour l'histoire de ce deuxième moment mémorable, c'est par .

Pour la fin de journée, il faut aller au nouvel hébergement près de Dingle. Pas compliqué, l'adresse de l'hébergement est dans le GPS, il n'y a qu'à suivre. Oups, le GPS indique plus de 3h30 de route, il est déjà 17h. On pourrait gagner 30 minutes en prenant un ferry plutôt que de tourner autour de Limerick. Mais on n'a pas les horaires des ferrys, ça tombe à l'eau. En principe, c'est mal d'arriver après 18h00 à l'hébergement le premier soir. Et d'une manière générale, pour arriver après 18h00, c'est mieux de prévenir. Ils engagent des recherches assez rapidement car c'est facile de se trouver seul au milieu de nulle part. Ca s'annonce donc compliqué. Mais une chose est sûre les estimations du GPS sont fausses, les cartes ont besoin d'une mise à jour. La stratégie sera la suivante, on roule le plus possible et vers 18h00 on l'appelle. Cerise sur le gateau, il faudra songer à faire le plein, histoire de perdre un quart d'heure.

Les kilomètres défilent. Nicolas s'arrête à une station pile sur la route et vendant du fuel à un tarif raisonnable. Parfait dans notre cas. Optimisation, on arrive même à trouver des sandwichs sur place. C'est reparti. Les calculs du GPS sont tellement faux que la pause fuel n'a rien coûté. C'est bien de prendre du retard et que ça n'impacte pas les délais de l'objectif final, n'est-ce pas les informaticiens ?

Changement de conducteur pour changer de mangeur de sandwich, on optimise à donf. Dahuette passe à droite, vous suivez ? Les kilomètres continuent à défiler. Truandage de GPS, on prend l'autoroute. Le GPS perd les pédales un moment, réajuste les calculs. Nicolas appelle le B&B, comme toujours le portable passe difficilement, mais ça finit par "it's ok".

On prend le tunnel tout moderne pour éviter Limerick et gratter 10 minutes.
Encore un poil d'autoroute, ensuite nationale jusqu'à Tralee. On s'approche mais l'heure tourne.

Plus on avance et plus on voit nettement le mauvais temps. C'est vrai qu'on a eu plusieurs jours de beau de suite, ça se paie... Les paysages changent aussi, ils sont plus vallonnés. Deux randonnées sont prévues sur les hauteurs donc c'est logique. La météo est de plus en plus mauvaise. On reçoit des énormes douches. On progresse à flanc de montagne, la route monte doucement. La vitesse se réduit à mesure du brouillard. On est clairement dans le nuage.  On arrive au col de la Conor Pass, le plus haut d'Irlande, dixit Wikipedia. On voit à 15 mètres maxi, je roule au pas de peur d'écraser quelqu'un dans un village ou de ne pas voir un obstacle. La route est toujours à flanc de montagne, quelques moutons ont quitté les parcs, histoire de savoir si l'herbe est meilleure de l'autre côté de la clôture. Les moutons se protègent comme ils peuvent du vent, six se protègent avec le parapet. Je les vois au dernier moment mais pas de gigot dans le coffre. La route mesure maintenant la largeur de la voiture, pas plus. Le brouillard est toujours aussi épais. On passe le col et on redescend, mêmes conditions de l'autre côté.

Il est plus de 22h, on arrive au B&B Ceann Sibeal B&B, fatigués. Notre hôtesse, est persuadée que nous avons faim et n'avons pas eu le temps de manger. Elle tient à nous préparer quelque chose. Elle disparait et revient avec un énorme plateau qui pourrait nourrir 4 personnes sans problème. Leur sens de l'accueil est sans pareil.

Nous prenons possesion de la chambre, on s'aperçoit assez vite de leur confession religieuse. Comme beaucoup en Irlande, ils sont catholiques très pratiquants.

It's late, good night